Cinéma

Cars 3 : l’âge de la raison

Flash McQueen vieillit et ses performances sur la piste sont montrées du doigt. Le septuple champion de la Piston Cup est pris dans un tourbillon de doutes dans ce troisième opus de Cars. Il devra une fois de plus compter sur ses amis et fera, chemin faisant, une rencontre inattendue.

Flash McQueen
Flash McQueen se frottera au rookie Jackson Storm.

« Concentration. Rapide, je suis rapide. Un vainqueur, 42 perdants. J’en fais qu’une bouchée à mon petit déjeuner, des perdants »… Flash McQueen lâche sa phrase mythique avant de mettre le feu à la piste. Le champion ne cesse de taquiner son concurrent, Cal Weathers. Une fois de plus, les numéros 95 et 42 font partie des favoris pour la nouvelle saison.

Flash McQueen
McQueen se salira les roues lors d’un « demolition derby ».

On agite les drapeaux, le départ est donné. Tout se passe comme prévu sur le circuit… du moins jusqu’à l’avant-dernier tour! En un clin d’œil, Flash McQueen est devancé par un nouveau-venu sur le circuit ! Rapide comme l’éclair, le bolide franchit la ligne d’arrivée. Flash McQueen a du mal à croire ce qui vient de se passer. Il ravale sa fierté et va faire la connaissance du nouveau coursier. Ce dernier se présente comme Jackson Storm. Il est aussi arrogant que fut le jeune McQueen. « Cela fait des années que je vous admire », confie Storm à McQueen. Le jeune vainqueur prend d’emblée du galon et ne tarde pas à lancer des piques à McQueen sur son âge.

Flash McQueen est choqué de voir ses plus anciens concurrents, notamment Cal Weathers, être poussés à la retraite. Il est le seul à rester dans la course et doit se battre contre une nouvelle génération de machines. Elles disposent d’équipements et d’options dernier cri. Elles jouissent d’une performance et d’une vitesse inégalables dans cette ère de technologie. Elles peuvent atteindre plus de 210 km/h contrairement à McQueen qui ne peut aller plus vite que ses 190 km/h. Mais le champion ne veut pas accepter qu’il vieillit et insiste pour se présenter à l’avant-dernière épreuve de la saison. Mauvaise idée : il se crashe et ne finit pas la course.

Il est le seul à rester dans la course et doit se battre contre une nouvelle génération de machines

Cars 3

L’ancien champion va en convalescence à Radiator Springs. Les souvenirs de son ancien entraîneur Doc Hudson le hantent. Sally Carrera, la petite amie de Flash, vient lui remonter le moral. Alors, le bolide rouge décide de tout faire pour remporter la dernière étape de la saison qui va se dérouler en Floride et se tourne vers ses sponsors, Rusty et son frère Dusty de Rust-eze.

À son grand étonnement, il apprend que Rust-eze a désormais un nouveau propriétaire, Sterling. Il est content de savoir que le milliardaire est un de ses nombreux fans. McQueen découvre ensuite les nouveaux appareils d’entraînement dont le fameux simulateur sur lequel Storm s’entraîne. Mais avant de l’essayer, McQueen devra développer ses muscles avec l’aide de Cruz Ramirez, qui déborde d’énergie et fera de son mieux pour motiver McQueen.

Mais têtu et arrogant, ce dernier préfère les méthodes conventionnelles. Il emmène Cruz Ramirez sur la plage puis à Thunder Hollow, qui se présente comme le « demolition derby ». Contre toute attente, Cruz Ramirez remporte ce derby. C’est ainsi que Flash McQueen découvre peu à peu les ambitions de la jeune voiture jaune.

L’entraînement continue ensuite àThomasville, où Smokey lance à l’ancien champion : « Tu ne seras jamais plus rapide que Storm. Mais tu peux être plus intelligent que lui. »

Cars 3
Des souvenirs de Doc Hudson reviennent sans cesse.

Quand enfin arrive le jour J, Flash McQueen se trouve dans un cortège de mécaniques les unes les plus puissantes que d’autres. Ses amis sont venus nombreux pour le soutenir en Floride. Va-t-il remporter cette course ? Est-ce que ce sera l’ultime Piston Cup de sa carrière ?

Cars 3 est réalisé par Brian Fee. Ce dernier a aussi participé à l’écriture du film, tout comme l’a fait son prédécesseur John Lasseter pour Cars et Cars 2. Vu que le film est produit par Pixar Animation Studios, il n’y a pas trop de changement du côté graphique.

Le scénario a un air de déjà-vu, les séquences du « fighting spirit mood » nous font forcément penser à Rocky Balboa (2006) ou encore Brothers (Bollywood – 2015).

Cruz Ramirez, la plaque tournante de l’histoire

En tout cas, les spectateurs s’identifient facilement aux protagonistes mécaniques. Ces derniers éprouvent des sentiments, ils parlent et ils ont même des yeux! La conception de la carrosserie et les habitudes de chaque protagoniste confèrent à celui-ci un aspect très humain.

Les connaisseurs reconnaîtront sans peine les véhicules dont sont inspirés les personnages du film, comme Sally Carrera qui ressemble à la série Porsche 996 (avec un nom pas très subtil). On retrouve aussi une Fiat 500, une Ford Model T, un Mack Super-Liner de 1985, un Chevrolet Impala Lowrider ou encore un Volkswagen Bus.

Mais même ceux qui ne connais-sent rien en automobile apprécieront ce film à sa juste valeur. Film pour enfants oblige, Cars 3 n’utilise que très peu de jargon technique. Il faudra toutefois être attentif quand Chick Hicks et l’analyste Natalie Certain prennent la parole !

Cars 3 va plaire aux petits et grands (romantiques s’abstenir). Promis, ce ne sera pas 1 h 34 de perdue!

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