Le scandale des airbags Takata n’en finit pas de défrayer la chronique. C’est au tour de Toyota South Africa Motors de procéder au rappel de 730 000 véhicules fabriqués entre 2002 à 2004, dans l’usine de Durban, en Afrique du Sud. Selon l’Agence France Presse (AFP), la filiale du constructeur évoque des risques de moisissure qui pourrait entraver le dispositif de gonflage.
« Dans le cas d’une rupture du dispositif de gonflage, des fragments de métal peuvent passer à travers le coussin de l’airbag, pouvant toucher et blesser les occupants dans le cas d’un accident », informe la compagnie sud africaine. Néanmoins, aucun accident ou blessé n’a été causé à ce jour par ce défaut.
Contacté ce vendredi 26 janvier 2018 par le Défi Moteurs, Toyota Mauritius affirme n’avoir pas reçu à ce stade d’instructions pour le rappel de véhicules assemblés en Afrique du Sud et vendus à Maurice.
Des problèmes constatés sur les airbags Takata avait été mis au grand jour par les autorités américaines en 2014, causant des campagnes de rappels à travers le monde. Takata a, depuis, fait faillite.