Lexus présente au Salon de Tokyo jusqu’au 16 janvier 2022 son concept ROV, équipé d’un moteur thermique fonctionnant à l’hydrogène et n’émettant quasiment aucun rejet en CO2. Ce projet apparait alors que l’hydrogène ne cesse de prendre de l’importance comme alternative aux batteries lithium-ion pour alimenter les voitures électriques. Et si, finalement, l’hydrogène s’adaptait à tous les types de motorisation ?
La division haut de gamme de Toyota a développé un nouveau concept, baptisé ROV (pour Recreational Off-highway Vehicle), une voiture à hydrogène unique en son genre. Sur la forme, il s’agit d’un buggy assez classique, avec suspension apparente, arceau de protection et pneus imposants. Là où il détonne, c’est du côté de sa motorisation à hydrogène. Son moteur de 1,0 litre de cylindrée fonctionne comme un modèle thermique classique. Il est cependant alimenté par de l’hydrogène issu d’un réservoir haute pression. Ce système produit quasiment zéro émission de CO2, malgré une quantité négligeable d’huile brûlée pendant la conduite. Par ailleurs, la combustion rapide de l’hydrogène augmente significativement le couple du moteur, afin d’offrir les mêmes sensations sonores qu’un bloc thermique !
Lexus démontre ainsi que, dans l’absolu, l’hydrogène pourrait servir autrement qu’à simplement alimenter un moteur électrique, comme c’est le cas sur la fameuse Mirai, produite par sa maison-mère Toyota. Celle-ci a d’ailleurs récemment battu un record du monde d’autonomie, pour une voiture de série, en roulant plus de 1.000 km avec une seule charge d’hydrogène.
Pour rappel, une voiture à hydrogène permet de parcourir de grandes distances sans produire la moindre émission de CO2, le véhicule ne dégageant que de l’eau. De plus, leur plein ne prend que quelques minutes contrairement à une recharge en électricité. Outre Toyota, Honda et Hyundai sont aujourd’hui les constructeurs les plus impliqués dans le développement de voitures équipées de piles à combustible et fonctionnant à l’hydrogène.