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MotoGP/GP de Teruel : L’heure de la revanche pour Quartararo

Fabio Quartararo (Yamaha-SRT), puni par ses pneus la semaine dernière en Aragon, tient sa revanche ce week-end sur le même circuit, à l’occasion du Grand Prix de Teruel, pour reprendre la tête du championnat du monde MotoGP.

En pole position sur le MotorLand Aragon à Alcaniz (Espagne) dimanche dernier, le favori français n’a terminé que 18e, la faute à un problème de pression de son pneu avant qui a rendu sa moto “impossible à piloter”.

Le voilà donc cédant pour six unités la tête du classement des pilotes à l’Espagnol Joan Mir (Suzuki), avec quatre manches restant dans une saison raccourcie à quatorze épreuves (quinze en Moto2 et Moto3) par la pandémie de nouveau coronavirus.

“Nous avons eu des hauts et des bas le week-end dernier, surtout avec ce problème en course, mais de toute façon, notre rythme n’était pas extrêmement bon. Suffisant pour un top 5 mais pas pour un podium ou la victoire”, admet Quartararo.

“Mais je pense que nous avons trouvé quelque chose” pour y remédier, annonce-t-il, ajoutant que “la pression n’est pas vraiment sur (lui)” mais sur ses rivaux, qui sont des pilotes d’usine quand lui serait plutôt un outsider car membre d’une écurie satellite.

Anomalie

Face à “El Diablo”, Mir, 23 ans, voudra confirmer son nouveau statut de leader du championnat autant que mettre fin à une anomalie: après s’être offert ses cinq premiers podiums cette saison, il court toujours après sa première victoire dans la catégorie reine.

L’Espagnol, “déçu” ne pas avoir gagné la semaine dernière, rejoindra-t-il dimanche la longue liste des vainqueurs de GP en cette saison très ouverte (huit en dix courses, seul Quartararo ayant gagné plusieurs fois, contre neuf pour record en 2016) ?

“J’espère être le prochain, ne cache-t-il pas. Je vais essayer et je le mérite. Si ça ne marche pas, j’essayerai encore la fois suivante”, promet Mir, qui assure également que “la pression reste la même” et qu’il ne “change pas d’approche”.

Ses adversaires, eux, parient sur son succès prochain, y compris Quartararo que ça “n’arrangerait pas”.

Il faudra tout de même compter avec l’Espagnol Maverick Vinales (Yamaha), 3e du championnat à six longueurs du Français et douze du leader, et sur l’Italien Andrea Dovizioso (Ducati), 4e à neuf unités du pilote Yamaha-SRT et quinze du pilote Suzuki.

Et n’oublions pas le débutant espagnol Alex Marquez. Le petit frère de Marc (lui-même toujours absent sur blessure et pour qui aucune date de retour n’est avancée) est sur une pente ascendante, après avoir conquis ses deux premiers podiums en MotoGP ces deux dernières semaines (2e en France et en Aragon).

Fin haletante

Cette équation laisse présager une fin de saison haletante, au cours de laquelle les défaillances humaines ou mécaniques coûteront cher. D’autant que le Covid-19 menace, comme le rappellent les forfaits de plusieurs pilotes, positifs ou cas contact.

Ainsi l’Italien Valentino Rossi (Yamaha) était absent la semaine dernière et manquera aussi le GP de Teruel (du nom de la province dans laquelle se situe le circuit), sans être remplacé.

Hors piste, la grille 2021 du MotoGP se précise avec la prolongation du Japonais Takaaki Nakagami, 28 ans, chez Honda-LCR. Seul un guidon reste à pourvoir chez Ducati-Avintia et l’avenir chez Aprilia de l’Italien Andrea Iannone, dont la suspension pour dopage fait l’objet d’un appel, demeure en suspens.

En Moto2, l’Italien Enea Bastianini ne mène le championnat qu’avec deux points d’avance sur le Britannique Sam Lowes et cinq sur son compatriote Luca Marini. Or Lowes a remporté les deux derniers GP et Marini voudra effacer sa chute de dimanche dernier.

En Moto3, les trois premiers, l’Espagnol Albert Arenas, le Japonais Ai Ogura et l’Italien Celestino Vietti, se tiennent en 18 points.

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