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MotoGP: la bande des quatre sur le tourniquet du Bugatti

Les quatre premiers du Championnat du monde MotoGP, qui se tiennent en 9 points, se retrouvent ce week-end sur le circuit Bugatti au Mans pour tenter de se départager avec comme inconnue une météo qui s’annonce incertaine.

Le quintuple champion du monde, tenant du titre et vainqueur l’an dernier, Marc Marquez (Honda), va tenter d’accroître son avance au championnat, qui n’est après quatre épreuves que d’un seul petit point sur son compatriote Alex Rins (Suzuki). Suivent deux Italiens, Andrea Dovizioso (Ducati), à 3 points, et Valentino Rossi (Yamaha) à 9 points.

Marquez est le seul à compter deux victoires depuis l’ouverture du championnat, pour une à Rins et une à Dovizioso mais sa Honda se montre rétive comme l’a prouvé sa chute en Argentine. “Le Mans peut-être un Grand Prix piégeux, surtout avec le temps, et il faut être prêt pour tout type de conditions”, souligne-t-il, alors que la pluie pourrait s’inviter samedi et dimanche.

Mais l’homme du Mans chez Honda c’est son coéquipier Jorge Lorenzo, qui connaît un début de saison catastrophique. Il n’est que 14e au classement général et n’a pu faire mieux que deux fois 12e en course. Une misère pour l’Espagnol qui a gagné cinq fois sur le Bugatti, la dernière fois en 2016, alors chez Yamaha.

“Dans le passé, la France m’a bien réussi mais il faudra voir comment cela va se passer ce week-end”, affirme-t-il prudemment. Il a entamé la saison blessé et semble peiner à trouver ses marques depuis qu’il est passé de Ducati à Honda.

Un troisième ibère, Alex Rins, se pose en outsider. Vainqueur au Texas puis deuxième à Jerez il y a 15 jours, il est actuellement dans une forme impressionnante, continuant sur sa lancée des deux derniers GP de la saison 2018 où il était monté sur la deuxième marche du podium. “Les derniers résultats sont très positifs mais il faut garder les pieds sur terre et ne pas s’emballer”, tempère-t-il.

“Le Mans est difficile car c’est surtout du +stop and go+ (une succession d’accélérations et de freinages, ndlr) mais les progrès effectués avec la moto depuis l’an dernier et mon expérience grandissante sont deux facteurs importants pour une bonne course en France”, souligne toutefois le jeune Espagnol.

Le retour au premier plan des Suzuki vient pimenter le duel entre les Honda, Ducati et Yamaha alors que la firme de Hamamatsu n’a jamais remporté le titre MotoGP depuis sa création en 2002. Son dernier titre, lorsque la catégorie reine se courait avec des 500cc, remonte à 2000 avec Kenny Roberts Jr.

Quant au quadra de choc Valentino Rossi, il n’a pas gagné au Mans depuis 2008. Distancé à Jerez (6e), il doit faire un bon résultat sur le Bugatti pour rester au contact du trio de tête. “J’aime la piste du Mans et notre Yamaha y est généralement compétitive”, rappelle-t-il, affirmant que son but est “de remonter sur le podium”.

Il trouvera sur son chemin son compatriote Andrea Dovizioso et sa Ducati qui lui aussi doit se racheter d’un résultat un peu décevant en Espagne (4e). L’Italien court toujours après son premier titre mondial, après avoir terminé 2e des trois dernières éditions, et aussi après sa première victoire au Mans en MotoGP.

Le Français Fabio Quartararo, auréolé de sa pole-position à Jerez qui en a fait le plus jeune “poleman” de l’histoire à tout juste 20 ans, cherchera lui à se consoler de son abandon en course en Espagne avec une place aux avant-postes.

En Moto2, l’Italien Lorenzo Baldassari (Kalex) essaiera de remporter sa 4e course depuis le début de l’année et de consolider sa première place au championnat alors qu’en Moto3, le GP de France couronnera peut-être un 5e vainqueur en autant de courses.

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