[Essai vidéo] Neta Aya : La citadine branchée

Une nouvelle marque automobile est disponible depuis peu sur le marché mauricien. Neta propose notamment l’Aya, une voiture citadine électrique. Le Défi Moteurs l’a emmenée dans les rues de la capitale jusqu’au Port Louis Waterfront.

Parmi toutes les nouvelles marques qui débarquent sur le marché mauricien, l’une des dernières est Neta. Elle propose à Maurice deux modèles dont l’Aya, une citadine 100% électrique. Et qui dit citadine dit ville. C’est pourquoi nous avons traversé les rues de la capitale pour nous rendre sur le Port Louis Waterfront.

Le design de cette Neta Aya se veut moderne mais aussi « mignon ». C’est notamment le cas sur cette face avant avec des rondeurs et une signature lumineuse qui donnent de la personnalité à cette voiture. Le nom Neta est écrit en toutes lettres sur le capot. De profil, le design est marqué par la ligne de toit plongeante qui donne un côté coupé et sportif. Le côté sportif est également souligné par les jantes de 16 pouces. La voiture arbore quelques détails qui rappellent le côté SUV, comme des plastiques noirs autour des passages de roues et au niveau des bas de caisse. Quand on regarde la Neta Aya à l’arrière, on a l’impression d’avoir un mini SUV. En effet, on a ce style un peu compact et musclé des SUV, mais en vraiment plus compact. Pour le côté sportif, l’arrière dispose d’un becquet de toit. La signature lumineuse est marquée par un bandeau reliant les deux feux.

L’intérieur de cette Neta Aya est à l’image de l’extérieur, c’est-à-dire moderne et plutôt valorisant à travers ses matériaux et notamment la sellerie bicolore. Cette dernière est de série avec la peinture de carrosserie de notre modèle d’essai. Elle donne une impression de véhicule haut de gamme. Le volant est agréable au regard et au toucher. Et que dire de cette énorme tablette sur la console centrale, tablette qui regroupe l’ensemble des menus de l’infodivertissement et certaines fonctions importantes comme l’allumage des phares. On préférera donc garder les phares en automatique pour ne pas avoir à manipuler l’écran afin de les allumer. Pour continuer avec les affichages, ceux de l’instrumentation sont nettement plus petits et un peu moins lisibles. Ils sont placés assez haut au niveau du champ de vision, ce qui permet de ne pas avoir à trop baisser les yeux pour pouvoir lire la vitesse à laquelle on roule. L’habitacle dispose de bons matériaux, spécialement au niveau de la sellerie. Mais il a aussi des plastiques durs, notamment sur le haut du tableau de bord. Les rangements sont peu nombreux à l’avant de ce véhicule. Comme on peut s’y attendre dans une citadine, l’espace à l’arrière est un peu limité mais cela reste convenable au niveau de la tête et des jambes. À moins de mesurer plus de 1,90 mètre, on a suffisamment de place. Sauf que la banquette est assez basse, ou plutôt le plancher est relativement haut ce qui peut rendre le trajet assez inconfortable, d’autant plus que la banquette est un peu ferme. Néanmoins, pour une voiture de cette catégorie, c’est très convenable. Si le volume de l’habitacle au niveau de la seconde rangée est assez limité, ce n’est pas le cas du coffre. Celui-ci est bien spacieux, de quoi satisfaire une famille.

La conduite de cette Neta Aya est marquée par sa maniabilité en ville. Le véhicule se faufile partout grâce à ses dimensions assez compactes, mais aussi grâce à son rayon de braquage. Quand on roule doucement, comme dans les petites rues du Port Louis Waterfront, on entend un bruit artificiel. Il a bien entendu pour but d’alerter les piétons, mais il se montre assez désagréable. Vous pouvez par exemple changer ce bruit et mettre une musique, mais dans les deux cas c’est assez gênant au bout de quelques temps. La pédale d’accélérateur est assez sensible. On a le couple du moteur électrique tout de suite. Les 70 kilowatts de puissance, soit 94 chevaux, peuvent paraître faibles, mais pour une voiture citadine c’est largement suffisant. Et justement, avec le couple du moteur électrique, on a la puissance tout de suite. La puissance est adaptée à ce type de voiture. La Neta Aya dispose de deux modes de conduite : Normal et Sport. Mais la différence est tellement minime qu’on va se contenter du mode Normal. Et d’ailleurs, pour changer de mode, il faut se rendre dans les menus de la tablette, ce qui n’est pas très pratique en conduisant. Les suspensions de cette Neta Aya sont plutôt souples. Ça a du bon pour le confort, mais on a des mouvements de caisse qui ne sont pas toujours très agréables. Comme c’est souvent le cas avec les marques chinoises, la Neta Aya dispose de différents assistants à la conduite comme le maintien dans la voie ainsi que le régulateur de vitesse adaptatif qui va adapter sa vitesse par rapport au véhicule qui précède, ce qui est très pratique dans les embouteillages. Bien que l’autonomie soit suffisante pour les trajets du quotidien, on peut adopter une conduite économe et écologique avec le mode One Pedal. Il permet de freiner seulement en relevant le pied de l’accélérateur. Malheureusement, ce mode n’est pas tout à fait au point parce que c’est seulement une fois qu’on a fini de lever le pied de l’accélérateur que le véhicule freine. On aurait aimé vraiment un frein plus sensible avec ce mode. Autre point au niveau de l’autonomie, la régénération au freinage est réglable sur trois niveaux, mais là aussi les différences sont assez faibles, donc une fois qu’on a choisi le mode le plus adapté, on a tendance à le garder. La Neta Aya est bien entendu plus à l’aise en ville, mais néanmoins, elle se débrouille très bien sur l’autoroute, les 70 kilowatts de puissance peuvent paraître un peu faibles, pourtant grâce au couple du moteur électrique, on a vraiment un véhicule qui s’adapte aux conditions de l’autoroute. La montée de Sorèze ne lui fait pas peur.

La Neta Aya est une citadine électrique aboutie. Son design moderne et caractéristique plaira au plus grand nombre, tout comme son habitacle. Le volume de son coffre en fait une auto adaptée aux familles. Sa maniabilité en ville lui et son confort confèrent des avantages, tout comme son couple moteur. L’auto est également bien équipée pour sa catégorie. La hauteur du plancher à l’arrière, le son artificiel de sécurité et les quelques plastiques durs sont ses quelques défauts, mais on le lui pardonne vite. La Neta Aya est disponible chez Green Gears à Rs 1 100 000 en prix de lancement.

Fiche technique :