Pascal Wehrlein, pilote germano-mauricien de Formule E : « Mon rêve serait de courir à Maurice »
Saviez-vous qu’un pilote d’origine mauricienne est parmi les meilleurs du championnat du monde de Formule E ? La Formule E est une compétition de monoplaces électriques. Pascal Wehrlein est germano-mauricien. Il a décroché le titre de champion du monde en 2023-2024, et a terminé à la troisième place en 2024-2025. Pascal Wehrlein court pour l’écurie Porsche. De passage à Maurice, le Centre Porsche Ile Maurice l’a invité à rencontrer des fans et la presse spécialisée le jeudi 25 septembre 2025.
Comment vous sentez-vous d’être ici à Maurice ?
C’est génial d’être de retour. Je n’étais pas venu depuis fin 2019, donc cela fait très longtemps. La dernière fois que nous étions ici, c’était après le COVID-19, puis ma femme est tombée enceinte, et ensuite notre fille était encore un peu trop petite. Maintenant, c’est le moment parfait pour revenir.
Que faites-vous à Maurice entre deux championnats ?
Je recharge mes batteries, je suis en vacances, je rends visite à ma famille et je profite de ce magnifique pays.
Faites-vous aussi de l’entraînement physique ici ?
Oui, je m’entraîne tous les jours à la salle de sport, évidemment, ou je cours sur la plage, mais ce n’est pas la priorité principale.
Quand le travail va-t-il recommencer ?
Nous restons ici jusqu’au 29 septembre, puis je repars en Europe. En fait, dès le 1er octobre, j’ai ma première séance de simulateur pour préparer la nouvelle saison. La nouvelle saison commence en décembre, donc ce sera le moment de préparer et de tester.
Vous avez terminé la saison 2024-2025 à la troisième place. Qu’avez-vous ressenti ?
Ça a été une saison un peu difficile. Évidemment, ça a commencé de façon compliquée à São Paulo lors de la première course. Ce n’était pas un départ idéal. Mais avec les changements que nous avons eus cette année, c’était un peu plus difficile aussi. Et les concurrents devenaient de plus en plus performants. J’ai terminé troisième au championnat pilotes, mais nous avons remporté le championnat par équipes et celui des constructeurs. Donc, dans l’ensemble, ça reste une saison très positive. Mais quand on a gagné l’année précédente et qu’on est devenus champions du monde, c’est le seul objectif. Donc tout résultat en-dessous, c’est un peu décevant. Nous attendons donc avec impatience la nouvelle saison. Peut-être que de meilleures choses viendront.
Comment travaillez-vous pour retrouver le sommet ?
Il s’agit d’améliorer nos points faibles. Je pense que l’an dernier nous avons identifié certains domaines où nous pouvons progresser. Nous avons donc maintenant un plan pour cette saison sur lequel nous devons travailler. Quand les essais de la saison commenceront, nous espérons trouver des solutions, des réglages et des éléments logiciels qui rendent la voiture meilleure et qui réduisent nos problèmes. En même temps, nous renforçons nos points forts. Nous avons aussi beaucoup de bonnes choses, et nous continuons à les améliorer. Mais je pense que le plus grand potentiel est vraiment d’essayer d’améliorer nos faiblesses.
Il y a eu une course en Afrique du Sud. Poussez-vous pour qu’il y ait plus de courses en Afrique et peut-être à Maurice ?
Ce serait incroyable. Ce serait ma course de rêve et mon rêve serait de courir à Maurice. J’ai couru une fois au Cap, et c’était un très bel événement sur circuit. Il y a des rumeurs comme quoi cela pourrait revenir dans le futur. Ce serait donc fantastique. Au Cap, j’avais de la famille qui est venue de Maurice, donc c’était très sympa. Et peut-être qu’un jour, nous pourrons aussi courir ici à Maurice.
Propos recueillis par Patrice Donzelot
Photo : Lucas Donzelot
